Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales

Crédits : Thierry AM

 

Chaque année, la répression contre toute forme de contestation sociale est toujours plus dure et brutale. En effet, les différentes formes d’antisyndicalisme et les atteintes au droit de manifester, au droit de grève et d’actions syndicales ne cessent de se développer.

 

Elles s’inscrivent dans un répertoire d’actions gouvernementales et patronales qui consiste à entraver et limiter les initiatives de celles et de ceux qui agissent pour exprimer leur désaccord, de celles
et de ceux qui veulent être acteurs et actrices dans et hors le lieu de travail. Cette répression institutionnelle est organisée par le gouvernement, notamment par un maintien de
l’ordre violent lors des manifestations, des interpellations et poursuites judiciaires abusives, un arsenal législatif répressif, des expulsions des
Syndicats des Bourses du Travail. Elle l’est tout autant par les employeurs publics ou privés, par les poursuites disciplinaires ou judiciaires, par l’instauration de discriminations quotidiennes vis- à-vis des militants, par les entraves à l’exercice syndical
favorisées par des lois qui, tout en annonçant renforcer le dialogue social, s’attaquent au droit du travail en limitant les moyens de l’action militante. Jamais nous ne laisserons un travailleur, un militant, face à l’injustice !
La bataille pour les libertés syndicales et collectives, contre la répression gouvernementale et patronale, est fondamentale pour de nouvelles conquêtes sociales.
La discrimination, la répression policière, les violences policières sont utilisées par le patronat et le gouvernement pour tenter de faire taire les salariés, les jeunes, les retraités, les privés
d’emploi. Comme dans tout le pays, dans notre département ces méthodes témoignent certes de la fébrilité du gouvernement face à la contestation sociale mais également son autoritarisme pour
défendre les intérêts des plus riches.

La CGT appelle à faire de la journée de grève et de manifestations du 27 février pour le retrait de la réforme des retraites par points, un moment fort sur la thématique des libertés syndicales.

 

« Jamais nous ne tolèrerons qu’un seul des avantages de la Sécurité Sociale soit rogné. Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie cette loi humaine et de progrès. »

Ambroise CROIZAT

 

 

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