Si le climat était une banque ça fait longtemps qu’il aurait été sauvé
Hugo CHAVEZ lors de la COP 15 (discours de Copenhague).
Le changement climatique n’est plus à démontrer, sauf peut-être pour TRUMP et BOLSONARO, c’est-à- dire les figures politiques mondiales du libéralisme, plus attachés à défendre les intérêts de la classe dominante ultrariche et le système capitaliste que l’intérêt du peuple.
Déforestation, conversion des terres, désertification, altérations des systèmes d’eau douce, surexploitation des ressources marines, contamination et perte de la diversité biologique, la planète perd la capacité à s’autoréguler. L’espèce humaine est en danger. Cela est su maintenant depuis des années. Preuve est, s’il en fallait, qu’on ne peut pas faire confiance à ceux qui dirigent le monde, pour enclencher le changement radical obligatoire. Le manque de volonté politique est criant, or nous ne pouvons plus attendre !
La CGT 13, résolument internationaliste, sait que l’impérialisme détruit notre planète. La multiplication des traités internationaux et des zones de libre-échange (CETA, ALECA, MERCOSUR, EUROPE…), permettant la mondialisation des échanges sans règle, a détruit des systèmes entiers de production locale, a dévasté les terres agricoles, a asséché des régions entières. L’ouverture sans frein des frontières aux produits de consommation, la recherche constante du profit a ruiné des pays entiers, tant les populations que les sols. Il faut rompre en urgence avec cette logique ! La CGT 13 lutte également de ce fait quotidiennement pour la sauvegarde de notre planète. En effet, les inégalités entre pays riches et pays pauvres se creusent. Les inégalités à l’intérieur même des pays aussi.
Et le changement climatique est le corollaire de ces inégalités. Dénonçons les responsables de cette situation insupportable et leur système d’accumulation sans fin qui épuise l’homme et la nature.
Les 1 % les plus riches de la planète ont une empreinte carbone 40 fois supérieure aux 10 % les plus pauvres, les plus riches de ce monde vivent sur les cendres des plus faibles. Quand dans le monde, les 8 personnes les plus fortunées sont aussi riches que les 3,5 milliards les plus pauvres. Quand 100 entreprises sont responsables de plus de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Lutter contre les inégalités et lutter contre le réchauffement climatique revient à lutter contre un ennemi commun. Il est temps que les plus grands pollueurs soient désignés. Il est temps que cesse la culpabilisation des travailleurs ! Les travailleurs de notre pays ne sont pas les responsables de la destruction du monde. En se battant pour conserver leur outil de production, en luttant contre les délocalisations, en œuvrant pour que chacun puisse vivre et travailler au pays, ils apportent des solutions locales contre la course folle du capitalisme mondial. Les travailleurs de notre pays sont en première ligne. Ils sont celles et ceux qui inhalent les produits toxiques, meurent pour accroître le profit, habitent dans les lieux les plus pollués. Ils
sont celles et ceux qui perdent leur emploi quand le capital a cessé de s’enrichir sur leur dos. Partout, les travailleurs sont les meilleurs experts et sont porteurs de projets pour répondre aux besoins sociaux tout en préservant leur santé, celle des populations et la sauvegarde de la planète, cela passe par une réappropriation collective des moyens de productions.
La CGT 13 appelle à un rassemblement le vendredi 13 mars à 11h – devant la DREAL (36 bd des Dames 13002 Marseille)