Nous connaissons une crise sanitaire majeure à cause des politiques qui ont affaibli depuis des décennies notre système de soins publics. Une fois de plus, gouvernement et grand patronat veulent faire payer la crise qu’ils ont fabriquée aux travailleurs de ce pays. Dans ce cadre, les centaines de milliards mobilisés par les différents plans de relance, ont pour but essentiel, non pas de préserver les activités et les emplois, mais plutôt de maintenir le niveau de bénéfices versés aux actionnaires.
Ainsi, semestre après semestre, les records succèdent aux records en ce qui concerne les dividendes versés aux actionnaires du CAC 40.
Par conséquent, ces sommes déversées pour maintenir les profits de certains manquent pour répondre aux besoins sociaux. Près d’un million d’emplois ont déjà été détruits en 2020. Et les plans de licenciements et fermetures d’entreprises se succèdent comme c’est, entre autres, le cas à la centrale de Gardanne, à PMA, à Air France, à SANOFI, à MICHELIN, à ARCELOR, à TUI France, TOTAL, dans les services publics, etc… Dans le même temps, la destruction de chacune de ces activités a des conséquences sur l’ensemble des autres.
Partout, les salariés résistent et se battent contre les mêmes logiques du capital, contre les mêmes décisions du gouvernement et du Medef qui œuvrent, de concert. Bref, face au même adversaire.
Pour la CGT, tous les intérêts des travailleurs-es sont liés. Il nous faut agir ensemble face aux attaques de la finance. C’est pour cela qu’il nous semble important que les salariés de tous les secteurs puissent se réunir et organiser la riposte du monde du travail. Pour cela, nous appelons l’ensemble des travailleurs-es actifs, retraité-e-s et privé-e-s d’emploi à se réunir lors d’un meeting le 11 mars à 14h à la Centrale de Gardanne, pour dire non à la casse de nos emplois, de nos industries, de nos services publics. A cette occasion, plusieurs entreprises en lutte de tout le pays prendront la parole.