Les Syndicats des pays de la Méditerranée qui se sont rencontrés à Marseille (France) les 14 et 15 décembre affirment : « la Palestine n’est pas seule ».
Nous condamnons la décision du Président des USA, de faire de Jérusalem la capitale d’Israël. Cette décision révèle combien l’impérialisme nord-américain cherche à légitimer l’occupation israélienne. Ce crime permanent contre les palestiniens avec ses meurtres, ses emprisonnements, ses murs de division et sa colonisation, cette orientation, sont liés au plan américain visant à modifier les frontières de la région dans le but de contrôler les ressources énergétiques et leur acheminement.
Ceci explique les différences d’approche exprimées par l’Allemagne, la Grande Bretagne, la France. Cela dit, l’Union Européenne assume de grandes responsabilités, en renforçant ses relations avec Israël, en mettant un signe égal entre le bourreau et la victime, en assimilant la juste lutte du peuple palestinien à du terrorisme.
Notre responsabilité est de soutenir le peuple héroïque de Palestine contre cette agression. Nous soutenons celui-ci dans sa longue lutte contre l’occupation armée d’Israël, contre les politiques des gouvernements israéliens successifs, contre les tentatives qui appellent à passer des compromis avec les forces d’occupation.
Tous les Syndicats palestiniens sont fiers de lutter pour les intérêts de leur peuple. Nous serons solidaires de ceux-ci. Les circonstances actuelles aggravées par les décisions du président américain exigent de notre part une orientation de classe internationaliste, massive et unitaire.
Pour ce faire, nous avons besoin d’un syndicalisme libéré de la bureaucratie et de la corruption, un syndicalisme indépendant et de lutte pour soutenir efficacement la lutte du peuple palestinien.
Dans ce contexte, nous appelons tous les Syndicats à prendre des initiatives de solidarité avec le peuple et les travailleurs palestiniens que la FSM relaiera dans le cadre de sa campagne internationale de solidarité.
Tous ensemble exigeons :
• La reconnaissance de l’état palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale,
• La destruction du mur de la honte qui divise Jérusalem,
• Tous les réfugiés palestiniens doivent avoir le droit de retourner chez eux, dans leur foyer, sur la base des résolutions des Nations Unies,
• L’arrêt de toute exclusion de palestiniens de la rive gauche et de la bande de Gaza,
• La libération de tous les prisonniers palestiniens et les emprisonnés politiques retenus en Israël,
• Le retrait de l’armée israélienne des territoires occupés depuis 1967 y compris les hauteurs du Golan et de la région de Sheba au Sud Liban.