La réélection de Nicolas Maduro, le 20 mai dernier, avec près de 68% des voix, son premier opposant étant à un peu plus de 20% des suffrages, affirmait la profonde aspiration du peuple vénézuélien dans son ensemble à la paix, la sécurité et une vie digne.
Le 23 Février, l’opposition de droite vénézuélienne, soutenue matériellement par les gouvernements de Colombie et des Etats-Unis, a tenté de violer la frontière vénézuélienne pour faire entrer une soi-disant « aide humanitaire ». Cette aide, en vérité, était une tentative d’introduire des armes pour les putschistes, pour détruire et déstabiliser le Venezuela. La mobilisation des masses populaires a mis en échec cette machination.
Cet événement, à la couverture médiatique considérable, est le dernier acte en date de la tentative de putsch réactionnaire en cours au Venezuela, depuis que Juan Guaido s’est autoproclamé président du pays. Ce dernier n’est qu’un pantin de plus des puissances impérialistes qui veulent s’emparer de ce pays.
Il s’agit là d’un véritable coup d’Etat. Très vite les Etats-Unis, suivi de près par ses alliés européens, au premier rang desquels la France, soutiennent ce coup d’Etat, en totale opposition avec la déclaration de l’ONU qui réaffirme quant à elle que le seul président légitime du Venezuela se nomme Nicolas Maduro.
Le Venezuela est un enjeu de taille, de par ses ressources minières et pétrolières, pour l’économie en crise des Etats-Unis et de l’Union Européenne. La crise continue du capitalisme pousse les Etats impérialistes à vouloir s’accaparer toujours plus de ressources, de marchés, de main d’oeuvre, n’hésitant pas pour cela à répandre guerre et destruction sur leur passage.
Car le Venezuela n’est pas menacé d’invasion pour les seules raisons économiques. En effet, le modèle politique que représente ce pays constitue une menace.
Alors même que dans la plupart des pays du monde, les travailleurs n’ont pas voix au chapitre, sont précarisés et surexploités, les vénézuéliens ont résolument fait le choix de lutter contre l’exploitation capitaliste et de se battre pour une vie digne.
C’est pour cette raison que les puissances impérialistes usent, en plus des déstabilisations économiques permanentes, de mécanismes de déstabilisation politiques et guerriers afin de discréditer la révolution bolivarienne et les avancées que celle-ci a pu permettre pour les travailleurs.
Depuis près de 20 ans, les Etats-Unis et leurs alliés n’ont de cesse de remettre en cause la souveraineté du peuple Vénézuélien, soit par des pressions économiques tel qu’ils le font au travers d’un blocus inhumain, ou pire encore par la voix armée.
La guerre n’a d’intérêt que pour ceux qui en tirent du bénéfice, et ce n’est jamais le peuple !
Lutter pour la paix et le progrès social, c’est être solidaire du peuple vénézuélien !
C’est pourquoi nous clamons notre solidarité au peuple vénézuélien qui a élu le président Maduro et qui a résolument fait le choix, à travers toutes les dernières consultations démocratiques, d’approfondir la révolution bolivarienne !
Nous soutenons la lutte des travailleurs du Venezuela pour la paix, pour leurs droits, pour leurs intérêts !
Face aux agressions impérialistes, opposons la solidarité internationaliste de tous les travailleurs !
Rassemblement devant le consulat des Etats-Unis le jeudi 14 mars à 17h30 !