SOUTIEN AU PEUPLE CUBAIN

FACE AUX TENTATIVES DE DÉSTABILISATIONS INTERNES ORCHESTRÉES PAR LES ÉTATS-UNIS
Depuis les années 50, les États-Unis usent de la même stratégie pour tenter de mettre à leur botte le continent Américain : ingérence dans les affaires intérieures des pays ; déstabilisation des régimes en place ; orchestration de coups d’états ; implantations de leurs entreprises, comme les tristement célèbres ITT ou United Fruit Company au détriment des économies locales.
Depuis 1959 et le renversement de la dictature pro-étasunienne de Batista par le « Mouvement du 26 juillet » à Cuba, ils auront tout essayé pour les renverser et déposséder les cubains de leur souveraineté :
– Déstabilisation économique avec un embargo de 60 ans asphyxiant le peuple.
– Pressions internationales sur les pays ayant des liens avec Cuba jusqu’à récemment une
pression sur les gouvernements ayant fait appel à l’aide médicale cubaine dans la crise de la COVID.
– Tentatives d’assassinat.
– Tentatives de coup d’État orchestrées depuis les États-Unis.
– Manipulations internationales avec des mensonges permanents et diffusion de fake news…
Tous ces méfaits n’ont pas été en mesure de soumettre le peuple cubain.
Dernièrement, ils utilisent, en déversant des milliers de dollars, en usant de tous leurs réseaux d’influence et de propagande, des gens sans scrupules pour créer des situations de chaos en commettant des actes de vandalisme, mettent en scène de fausses grèves de la faim, diffusent des fake news en boucle sur les réseaux sociaux…
Le 12 décembre, les mercenaires aux ordres des États-Unis sont venus jusqu’aux portes de l’Ambassade de Cuba à Paris.
L’Union Départementale des syndicats CGT des Bouches-du-Rhône dénonce les mensonges et propagandes en cours visant à discréditer Cuba et à déposséder le peuple cubain de la construction de son destin.
Face aux médias, possédés par les grandes fortunes, aux ordres des officines étasuniennes par intérêts économiques, notre responsabilité est d’expliquer aux travailleurs les manipulations en cours et l’intérêt de classe des capitalistes à jeter l’opprobre sur Cuba et les cubains qui résistent courageusement aux portes de l’Empire depuis plus de 6 décennies.
Marseille, le 16 décembre 2020
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Une réaction

  1. SOUTIEN au peuple cubain !!

    Le bilan de Fidel Castro : le socialisme concret
    Si Cuba n’a pas choisi la voie de la démocratie libérale, c’est avant tout pour préserver l’héritage de la révolution, à savoir celui d’un socialisme concret qui vient en aide aux plus démunis et qui s’est instauré (avec réussite) malgré l’embargo. En voici quelques exemples :

    A Cuba, personne ne dort dans la rue.
    C’est le seul pays d’Amérique latine et du tiers-monde à s’être débarrassé de la malnutrition infantile, selon l’Unicef. (19)
    L’île a atteint le plein emploi (le taux de chômage y était de 3,3% en 2014). (20)
    Les inégalités y ont été réduites de près de 30% depuis la révolution (selon l’évolution de l’indice de Gini, qui sert à calculer les inégalités). (21)
    En 2016, 60% du budget de l’État correspond aux dépenses courantes de maintien des services gratuits de base dont bénéficient tous les Cubains. (22)
    Au niveau de l’Indicateur de Développement Humain (IDH), Cuba se classe 67e selon l’ONU. (23) Devant le Brésil, la Chine, l’Inde, le Mexique, la Turquie, l’Ukraine, l’Afrique du Sud, l’Iran… Hors revenus, Cuba se classe même 26e, devant notamment le Royaume-Uni.

    A Cuba, le secteur des travailleurs indépendants et d’autres formes de gestion non-étatique sont aujourd’hui en expansion. 504 613 Cubains travaillent à leur compte : ils sont protégés par le système de sécurité sociale et bénéficient du droit à la retraite – on est donc loin du cliché du pays communiste qui bride la liberté d’entreprendre. (25)

    Dès 1961, soit deux ans après la révolution, Cuba fut l’un des rares pays à avoir éradiqué l’analphabétisme. Dans le détail, le taux d’alphabétisation des 15-24 ans atteint aujourd’hui les 100%, et celui des adultes 99,8%, ce qui place Cuba dans le top 5 des pays les plus alphabétisés au monde selon l’ONU.

    L’accès gratuit et universel à l’éducation est garanti à tous les citoyens à Cuba. Selon l’UNESCO, Cuba est le pays qui affiche le meilleur résultat d’Amérique Latine et des Caraïbes en matière d’éducation. Cuba est le pays disposant du plus grand nombre d’enseignants par habitant et du plus faible nombre d’élèves par classe dans le primaire et le secondaire (19 élèves par maître dans le primaire et 15 dans le secondaire). (26)

    En 1959, Cuba ne comptait qu’une seule université. Aujourd’hui l’île compte 52 établissements d’enseignement supérieur. (27) Le taux brut de scolarisation dans l’enseignement supérieur y était de 95,2% en 2011, soit le 2e meilleur score du monde (derrière la Corée du Sud) selon l’ONU. La télévision cubaine diffuse régulièrement des cours du second degré pour la population adulte. (28)

    D’après l’ONU, la mortalité infantile à Cuba est de 4,2 pour 1000, soit le taux le plus faible du continent américain, (à titre de comparaison, il est de 5,9 pour 1000 aux USA). Toujours selon l’ONU, celui-ci était de 69,86 pour 1000 avant la révolution.

    L’espérance de vie à Cuba est de 79,4 ans selon l’ONU. Soit 0,3 ans de plus qu’aux États-Unis et seulement 1 an et demi de moins qu’en Allemagne. C’est le 3e meilleur chiffre d’Amérique derrière le Canada et le Chili. C’est 5 ans de plus que la moyenne de la zone Amérique latine et Caraïbes (30) et c’est près de la moyenne des pays riches de l’OCDE. (31)

    A Cuba, l’accès gratuit à tous les services de santé est garanti. Il y a un médecin pour 147 habitants de l’île, soit le meilleur ratio au monde. C’est plus de deux fois plus qu’en France (1 pour 299). Depuis la révolution, 109 000 médecins ont été formés à Cuba. Avant, il n’y en avait que 6 000, dont la moitié a fui le pays lors de la révolution. (32)
    Cuba est le seul pays au monde à avoir créé un vaccin contre le cancer du poumon, le Cimavax, (33) et un médicament permettant d’éviter les amputations liées à l’ulcère du pied diabétique. (34)

    L’école de médecine de la Havane, « la plus avancée au monde » selon le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, forme aujourd’hui 11 000 jeunes venus de 120 nations. Depuis la révolution, l’île a même déployé 135 000 soignants à travers le monde, lors de catastrophes naturelles ou humanitaires.
    En reconnaissance de ses efforts, Fidel Castro fut le premier chef d’État à recevoir la médaille de la Santé pour tous, décernée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2014, l’OMS qualifiait le système de santé cubain « d’exemple à suivre ». (35)
    Un an après la révolution, Cuba a interdit la ségrégation raciale, soit sept ans avant les États-Unis.
    La même année, la fédération des femmes cubaines fut crée. L’égalité femme-homme est une réalité sur l’île, notamment du point de vue salarial. En 2013, Cuba occupait le troisième rang mondial du plus grand pourcentage de femmes élues députés.
    Elles président 10 des 15 provinces du pays. Alors que l’île comptait plus de 150 000 prostituées dans les années 50, la prostitution a été éradiquée en 1967 (pas définitivement, hélas, car elle tend à réapparaître ces dernières années : elles seraient entre 12 et 20 000 aujourd’hui selon les opposants). Les prostituées ont été soignées (30 à 40% d’entre elles souffraient de la syphilis), éduquées, logées et réinsérées.

    Cuba promeut la prévention en matière d’éducation et de réinsertion sociale pour éviter la délinquance. C’est l’un des pays les plus sûrs d’Amérique latine : le taux d’homicide volontaire y est de 4,2 pour 100 000 habitants (contre une moyenne de 23 pour 100 000 en Amérique latine).
    Cuba est le pays d’Amérique Latine qui enregistre le moins de violences contre les enfants.

    Le clivage à propos de Cuba devrait se résumer ainsi : si l’on pense que les libertés collectives priment sur les libertés individuelles, alors on soutient Cuba ; si l’on pense l’inverse, alors on condamne. Les deux ne sont évidemment pas contradictoires, et certains gouvernements ont même décidé de ne pas choisir.

    Prenons l’exemple de deux d’entre eux : le Chili de Salvador Allende et le Venezuela d’Hugo Chavez.

    Salvador Allende, malgré les menaces que faisaient planer les États-Unis depuis son élection en 1971, a décidé de rester démocrate jusqu’au bout, avec la fin qu’on connaît : le putsch de 1973 mené par le général Pinochet, qui fit 3 à 4 000 morts et contraignit Allende au suicide, le Chili devenant alors une dictature militaire ultralibérale pour les vingt années qui suivirent.

    Au Venezuela, le même scénario faillit se reproduire : en 2002, un coup d’État eut lieu, et Chavez, élu démocratiquement, aurait dû être fusillé dans la foulée.

    Mais le peloton d’exécution refusa d’obtempérer et il eût la vie sauve. La révolte des militaires et de la population contraignit les putschistes à renoncer.

    Au Chili, les États-Unis ont préparé le terrain pour que le coup d’état se produise, l’ont piloté en sous main et l’ont officiellement soutenu. Au Venezuela, les putschistes furent financés par les États-Unis et la CIA fut directement impliquée.

    beaucoup de démocraties dans le tiers-monde sont des farces.

    Regardez par exemple la Colombie, où l’on compte depuis le début de l’année, 70 assassinats de proches du parti socialiste, ou le Honduras, où dès qu’un président un peu trop de gauche est élu, hop !, les militaires font un coup d’État avant de réorganiser des élections.

    Ce sont tous des pays où une large part de la population est maintenue dans l’extrême pauvreté, où la violence et la corruption sont reines et où les gouvernements pratiquent régulièrement les « disparitions », l’assassinat et la torture.
    Comme Fidel Castro le rappelait souvent : A quoi sert la démocratie ou la liberté d’expression dans un pays qui compte 50% d’analphabètes ?

    Dans un pays où une grande partie de la population meurt de faim ou de maladie ?
    L’éducation, la médecine, la répartition des richesses : toute démocratie n’est que comédie sans ces libertés collectives préalables.

    Aristote, dans Les Politiques, avait déjà bien compris que l’objectif d’un État n’est en rien la forme de ses institutions, mais sa capacité à agir ou non dans l’intérêt de son peuple.
    Il n’aura échappé à personne la façon dont les peuples reçoivent, chaque fois, ceux qui tentent d’imposer la « démocratie libérale » dans leur pays.
    La première volonté des peuples est d’abord de se libérer des puissances qui les étranglent et de pouvoir vivre par eux-mêmes : ça s’appelle la souveraineté nationale.

    C’est là que réside la clé pour comprendre Cuba : plus que tout, le génie de Fidel Castro, c’est d’avoir su interpréter, et appliquer, la volonté générale de son peuple.
    Les Cubains lui en sont reconnaissants, notamment car ils ont été les premiers acteurs de la transformation de l’île. Les centaines de milliers de Cubains à s’être réunis aux quatre coins du pays pour saluer la mémoire du Comandante en sont la parfaite illustration.

    https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/251117/cuba-ce-que-les-medias-passent-sous-silence-propos-de-cuba-par-lvsl

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