Ne nous laissons pas voler notre protection sociale !

8 Novembre 2016,Plus de 3000 manifestants dans les rues de Marseille.

Les politiques d’austérité menées par les gouvernements successifs et aggravées depuis 2012 par la mise en place du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (C.I.C.E) et la multiplication des exonérations de cotisations sociales, imposent au monde du travail le gel des salaires, des pensions et minima sociaux, le chômage, la précarité, la dégradation des conditions de travail.

Ces choix politiques, avec les diminutions drastiques des budgets de l’État et de la Sécurité Sociale faites au plus grand mépris de la réponse aux besoins sociaux de la population, se traduisent par la détérioration des Services Publics (proximité, qualité…) et le démantèlement de notre Protection Sociale.
Ces milliards, pris par le gouvernement sur les budgets d’État, sont versés directement dans la poche des actionnaires du CAC 40 sous forme de cadeaux en tout genre :

 48 milliards avec le C.I.C.E,
 230 milliards d’exonérations et baisse de cotisations sociales,
 35 milliards d’€ de dividendes.

Ces choix politiques et stratégiques au service du grand patronat démantèlent notre tissu industriel, nos activités, nos Services Publics au détriment de l’emploi, des conditions de travail et de sécurité des salariés, de l’investissement industriel et privent notre Protection Sociale de recettes qui lui sont dues.

LA CGT REVENDIQUE UNE AUTRE RÉPARTITION DES RICHESSES POUR :

# L’augmentation générale des salaires, pensions, minima sociaux,
# L’arrêt des suppressions de postes et des licenciements,
# Le maintien et le développement des Services Publics garantissant à tous le droit de se soigner, de se loger, de s’éduquer…
# Le renforcement de notre système de Protection Sociale solidaire pour répondre aux besoins de tous face aux aléas de la vie,
# Le passage aux 32 H de temps de travail,
# Le financement d’une politique industrielle ambitieuse et offensive,
# Un Code du Travail protecteur et commun à l’ensemble des salariés et l’abrogation de la loi « travail ».

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